Philippe Bihouix : Quel futur pour les métaux ? 2010



 Philippe Bihouix, né le 17 novembre 1971, est ingénieur centralien, auteur d’essais sur les questions environnementales. Spécialiste de l’épuisement des ressources minérales et promoteur des low-tech. Il est membre du conseil d’administration de l’Institut Momentum.


 

Pr Philippe Even, Dr de Lorgeril, Dr Zafran : cholestérol et médicaments

Philippe Even explique le cholestérol et l'attitude des médecins et de l'industrie pharmaceutique au sujet de la prévention des maladies cardiovasculaires.
Une molécule produite par le foie, indispensable à la vie et notamment au fonctionnement du cerveau, décrite depuis les années 50 comme un danger contre lequel toute la population devrait être mise en garde et pour une grande partie traitée par des médicaments.
Pour le Pr Even, le cholestérol n'est pas un danger mais ce sont au contraire les médicaments visant à le réduire dans l'organisme qui mettre en péril la santé.

Quelle économie raisonnable et éthique pour la production des médicaments ?

 https://youtu.be/dlfV6WMCFeg https://youtu.be/7G66r9YVBRU
 Michel de Lorgeril :
Marc Zaffran

Apple et l'avancée du digital



La digitalisation est incontestablement ( me semble-t-il ) un progrès.
Le prix en terme de gaspillage, de non recyclage, d'ostentation, était il inévitable ?
Ce progrès est-il viable et maintenable, en fonction des ressources matérielles disponibles ? Pourra t -il s'adapter en trouvant d'autres "recettes" de production ( utilisation de nouveaux matériels, amélioration des recyclages et symbioses de production tel : utilisation de la chaleur produite par les ordinateurs ) ?
Sommes nous inévitablement entrés dans l'ère de Big Brother, de la surveillance généralisée alliée à la perte de mémoire, à la déréalisation, à cause de la numérisation ?


Banques Suisses et US



Secret, protection, spoliations, concurrence ...

Une histoire terrible
qui commence avec le souci de protéger les biens de personnes vivant dans des pays dictatoriaux et pire, et se poursuit en abus de pouvoir/faiblesse et instrumentalisations


Reportages et débats en Suisse



suite :

 le point de vue de Norman Finkelstein :
 suite :

Pr Didier Raoult : Infectiologie

Pour décider des mesures de santé publique, avec toutes leurs incidences humaines et financières :

Ajoutée le 23 avr. 2018
S'ABONNER 264

Discordances entre réalité et recommandations en infectiologie


 


Thierry Souccar : Lait


Pour réfléchir à l'agriculture et à l'alimentation : l'exemple du lait

quand les études des scientifiques démentent les schémas propagées dans le public et parmi le personnel politique, et montrent pourquoi les décisions politiques et individuelles prises sur la base de ces schémas, sont nuisibles à grande échelle pour la santé



Interview partie un
Interview partie deux


J'ajoute :
L'industrialisation s'explique par l'ambition de sortir de pénuries. Difficile de dire "globalement" si cette crainte était justifiée ou pas.
Nous avons indubitablement plus d'aliments, en bon état de conservation, grâce à l'industrialisation, à la rapidité des transports énergivores et aux gaz de réfrigération producteurs d'effet de serre ... Avons nous pour autant une alimentation mieux adaptée à nos besoins ? Là est la question.
Des historiens estiment même que la période préhistorique était une période d'abondance alimentaire.
Le problème de cette industrialisation des produits, en raison de sa tendance monopolistique, est qu'elle se fait au détriment de paysans et maisons artisanales, dont les fromages " de terroirs " ont des qualités nutritionnelles et gastronomiques réelles

Exemple :
http://www.roquefort-carles.fr/fr/

UNE HISTOIRE DE FAMILLE...
La maison Carles est une affaire familiale fondée en 1927 par François Carles. Reprise par Jacques Carles en 1957, il est rejoint par sa fille Delphine en 1997. C’est dans un même esprit de continuité et avec la même passion pour son métier que Delphine Carles s’attache à produire artisanalement un roquefort d’exception dont le secret est gardé depuis trois générations.



Déficit


Info BFM TV :
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/edito-eco-deficit-les-mauvais-comptes-du-gouvernement-1185724.html

France : endettement et déficit

Info RT FRANCE :
https://francais.rt.com/economie/65669-beaucoup-plus-fort-que-maastricht-dette-russie

Russie : déficit zéro

Taux zéro

Info BFM TV : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/les-taux-des-credits-immobiliers-n-ont-jamais-ete-aussi-bas-1178720.html 


 Info RT FRANCE :

Islande - Des montagnes et des moutons

FUGEA - Fédération Unie de Groupements d'Eleveurs et d'Agriculteurs : L'élevage caprin en autonomie fourragère




L’élevage caprin en autonomie fourragère ? C’est possible ! Vincent Delobel, éleveur caprin (Wallonie, Belgique) témoigne de son expérience en termes de pâturage du troupeau et des cinq voies utilisées pour gérer les parasites. Christel Daniaux, du collège des producteurs, reprend les chiffres clés des élevages caprins wallons, ses avantages et ses défis. Vous avez aimé cette vidéo ? Elle fait partie de la série « Vers une agriculture durable » qui se compose de 20 vidéos d’environ 5 min. Le but est de faciliter et favoriser le partage de connaissances sur des techniques agricoles menant à une agriculture plus durable (d’un point de vue environnementale, économique et sociale). Pour suivre la série, abonnez-vous à notre chaine FUGEA https://www.youtube.com/channel/UC-G3... La Fédération Unie de Groupements d’Éleveurs et d’Agriculteurs (FUGEA) est un mouvement paysan wallon qui développe et soutient des politiques agricoles défendant l’autonomie paysanne et une agriculture durable multifonctionnelle. Ainsi, la FUGEA promeut une agriculture nourricière tout en revendiquant l’emploi en milieu rural, le respect de l’environnement, la qualité des produits et la satisfaction des consommateurs. Vous voulez nous soutenir, recevoir notre mensuel et avoir accès à nos services ? Devenez membre pour 25 euro / an (jeunes agriculteurs et non agriculteurs) ou 50 euro / an (agriculteur) www.fugea.be

Economie raisonnable, économie patrimoniale




Une économie raisonnable et responsable consiste à penser l’utilisation des sources de la manière la plus économe et parcimonieuse, à prévoir les moyens de leur conservation, les conditions nécessaires à la meilleure efficacité des biens fabriqués, à leur impact sur le cadre environnant, actuel et futur.

La notion de patrimoine, de biens à conserver dans la durée, à transmettre est capitale dans une telle économie.

Le cadre d’un capitalisme libéral raisonnable, encadré par des lois efficaces permettant un contrôle des tentatives d’hégémonies des puissances économiques contre les pouvoirs politiques, peut permettre une économie raisonnable.
Le cadre d’une économie étatique non terroriste, permettant une vraie réflexion, libre, sur les nécessités humaines et économiques, peut également engendrer une économie raisonnable et responsable.
Quel que soit le cadre en réalité, sans éthique personnelle, sans COURAGE et mobilisation des citoyens, de chacun et chacune, la corruption et la dévastation l’emporteront toujours.
Au contraire, avec la mobilisation et la réflexion de toutes et tous, les travaux les plus ambitieux peuvent être menés.

L’économie que j’appellerais « de l’immédiat » au contraire, consiste à ne penser l’économie qu’à travers les profits immédiats possibles et aux moyens de se les approprier. Elle raisonne en termes de « ligne de résultat » et de « valeur de marché » ou d’actualisation des flux de recettes à court terme, et … après moi le déluge. Elle est clairement une économie de prédateurs et de bandits.

Les idées de prétendus "modernes" actuels, qui trouvent éthiques de combattre toute propriété en la qualifiant de rente ne sont qu’une pensée de bandits qui partent avec la caisse.

Une rente est l’encaissement du prix de la vente de biens épuisables non renouvelables, une rente est l’encaissement de revenus attribués sans contrepartie de travail ni passé ni actuel.

Mais la propriété des biens physiques, matériels, à fortiori fonciers, n'a rien d'une rente car elle implique des SOINS, des travaux, une organisation, un SAVOIR, une épargne faite pour effectuer ces soins, sans lesquels le patrimoine tombe en ruine, et se détruit jusqu'aux sols, sous sols et nappes phréatiques etc. 

Cette économie des "modernes" qui aujourd'hui crient haro sur les biens fonciers, et veulent la libre circulation des biens agricoles, est une pure escroquerie contre les générations futures et contre la santé à venir des générations présentes. 

C’est cette mentalité qui aboutit aux catastrophes irréparables que sont les ruines de bâtiments du moyen-âge, à l’incendie de Notre-Dame, qui n’avait aucune raison de survenir si les soins normaux avaient été donnés à ce monument.







coulée de boue en Californie par défaut de végétation



La dimension financière des " interruptions de vie ou de grossesse "


Lorsque l'on sait que la majorité des IVG sont motivées par des raisons économiques et non psychologiques,
lorsque l'on sait que la majeure partie des coûts médicaux sont ceux de la fin de vie,
on ne peut que s'interroger sur la dimension financière des apologies de la liberté de choisir ou de consentir aux décisions de ces "interruptions de vie ou de grossesse".

Notre société ne devrait elle pas être avant tout être maternelle, protectrice de la vie, soucieuse de la vie, soucieuse de protéger le premier asile de nos vies : nos corps ?



Je ne crois pas du tout à la nécessité logique d'un refus de reconnaissance d'un droit à la vie pour assurer la reconnaissance d'un droit à l'intégrité du corps ou à disposer de son propre corps.
Le droit des femmes et des adultes de disposer de leur propre corps et de leur propre vie me paraissent suffire à justifier de la reconnaissance de ces droits sur soi même.

Par contre pour faire sauter le verrou qui dans notre société protège la vie des êtres humains nés contre les appétits économiques, l'arrêt de l'aide physique apportée à un homme qui respire, dort et se réveille naturellement, est un franchissement symbolique qui peut s'avérer capital.

Je ne ressens nul besoin de tuer Vincent Lambert pour protéger le droit des femmes à l'avortement ou le droit de se suicider avec l'accompagnement de proches ou de médecins.
Mais il me semble évident qu'il faut absolument qu'il meure pour que l'on puisse éliminer désormais tranquillement, sous "sédation intellectuelle", sous paralysie des réflexes affectifs humains élémentaires, les bouches inutiles.

Quand notre société aura accepté qu'un homme dont on ne sait rien de l'état d'esprit actuel, quasiment rien des joies et souffrances et sentiments actuels, qui vit en état de conscience et de communications, aussi réduites soient elles et sans avoir à supporter de souffrances physiques, soit délibérément entraîné vers la mort, alors un pas décisif sera probablement franchi vers la normalisation de l'élimination des personnes dont d'autres estiment que leur vie ne "vaut pas".

Les personnes âgées ou handicapées ne sont pas un marché solvable pour les grandes firmes, elles ne sont non non plus, de même que la mise au monde des cadets des familles relativement aisées, un investissement valorisant dans une société où le développement de soi et de ses performances est le culte le plus développé, culte lié à celui de la rentabilité, preuve de la performance individuelle.

La performance matérielle, l'accumulation matérielle, l'emportent donc en valeur sur la vie des êtres, la valeur reconnue comme économique car tangible, sur la valeur immatérielle du lien gratuit, du lien pour lui même, entre les vivants.




Vincent Lambert est d'abord pour lui-même, d'abord un cas particulier dont nous, public, ne savons que fort peu.
Selon les termes d'une médecin de soins palliatifs, les cas tels que ceux de cet homme, ramené d'entre les morts par un usage imprudent ou lui aussi mal pensé de la réanimation, sont de l'ordre de l'"impensable".

Mais symboliquement, sa vie ou sa mort cette semaine, et ce que nous en aurons "pensé", réfléchi, pour décider collectivement, puisque telle est aujourd'hui la réalité de notre responsabilité collective dans les décisions de la Justice sur son sort,  sont aussi probablement un fait historique très important pour le dessin de l'avenir de notre civilisation.

Nb : j'emprunte le terme d' "interruption de vie" au vocabulaire des années 30 désignant l'euthanasie des handicapés.

 Agnès Roukline


Les stupéfiants ne sont pas des marchandises





Les stupéfiants ne sont pas des marchandises

La notion de valeur a un double aspect : matériel et monétaire.
Les deux ne sont pas corrélés.
Le crime est une destruction matérielle, l’inverse d’un produit, bien qu’il paie.
La destruction totale ou partielle d’un être humain n’est pas une production économique, mais un dommage.
Les produits stupéfiants ont tous des effets toxiques sur la santé humaine.  Leur vente, sauf dans des cas extrêmes pour éviter des douleurs aigues, est un dommage.
La vente de tous les produits stupéfiants doit donc être et demeurer un délit pénal.
L’Etat ne doit ni permettre ces ventes, ni les inclure dans un « produit interieur brut », ni en faire une base d’imposition.
Les produits stupéfiants sont ceux utilisés pour et seulement pour « stupéfier » l’esprit, modifier l’état de conscience. Ils sont plus ou moins addictifs, mais toujours destructifs à des degrés divers.
D’autres produits consommables sont ou peuvent être rapidement addictifs et destructifs, mais sont utilisés pour produire d’autres sortes d’effets que la modification de l’état de conscience : plaisir gustatif pour l’alcool, détente et concentration pour la nicotine.
Tous ces produits doivent être l’objet de campagne d’information et de mise en garde, des enfants et des adultes, pour prévenir des usages dangereux. Mais il n’y a pas de raison de les interdire dès lors que certains de leurs usages minimes ou raisonnables ne sont pas inquiétant.
La vente d’alcool et de tabac doit être interdites à ceux dont l’organisme risque de subir un effet irréversible en cas de consommation ou de consommation excessives, avec une limite éventuellement différente selon les produits.
Les produits stupéfiants doivent être l’objet de campagne de mise en garde systématiques et répétées. Devraient …
Les politiques dites répressives ne fonctionnent pas bien actuellement parce que dans l’esprit de quantité de personnes, l’usage de stupéfiants pouvant être peu addictifs ou dont l’usage est peu visible, est normal et moral.
Lancer des forces de police contre des jeunes vendeurs est une politiques gaspillant inutilement ces forces, tant que rien n’est fait pour changer les mentalités collectives.
Plusieurs facteurs tous plus criminels les uns que les autres se sont opposées et s’opposent à de telles campagnes. Seule l’apathie intellectuelle de l’Etat dans ce domaine est cause de la perpétuation du marché des stupéfiants.
Le cannabis entraine de nombreux et graves dommages.
Il est possible de valoriser ces dommages en comptant les pertes de journées de travail, pertes de facultés d’apprentissage, soins médicaux nécessaires pour les acheteurs ou pour les victimes de leurs diminutions de facultés.
La vente de cannabis a pour conséquence une non production de valeur et la réalisation de dommages, tout d’abord de dommages pour la santé des personnes.
Economiquement, elle est donc un non sens.
Moralement, elle est criminelle.


Agnes Roukline


1 Pr Jean Costentin

2


3 Utilisation politique de la drogue

4 Drogue, meurtres et prétexte thérapeutique

Shit = Shit


Non à un " PIB " empoisonné
Non à un Etat dealer,
Non à un Etat maquereau

Assez des euphémisations, il n'y a pas de "drogue récréative", les drogues stupéfiantes sont des drogues aliénantes, distractives au sens pascalien du terme.

 Shit = Shit
drogue = déjection

 

Les petits dealers sont d'abord des jeunes exploités par les incitateurs à la consommation de drogue et les consommateurs de drogue, maqués par leur entourage et des Etats qui ne font rien pour changer les mentalités concernant les stupéfiants.
Ceux qui proposent d'en faire des employés de l'empoisonnement, n'ont ils pas peur de quelques " burn out" ?

Chanvre, lin et laine

cannabis 



Le chanvre est une plante ayant nombre d'usages non stupéfiants tout à fait bénéfiques, variables selon ses différentes espèces.
Comme le lin et la laine, il est, entre autres, un textile produit localement en Europe.

L'on s'aperçoit un peu tard des désastres des plastiques, dont fibres plastiques, sur notre santé et celle des êtres vivants en général sur la planête, et en particulier dans les océans.
Il est urgent de les remplacer par les textiles et vêtements naturels et locaux : coton là où il pousse, soie là où elle peut être produite, viscose, lin, laine, chanvre, fourrures.
L'Europe n'a nul besoin d'importer des vêtements.

Lin et chanvres sont aussi des plantes nutritives pour humains et animaux.
Le label  " bleu blanc coeur " concerne des élevages utilisant le lin pour l'alimentation des bêtes.
https://www.bleu-blanc-coeur.org/



lin

Blason de Chenevières

La Grande Muraille Verte face au Dragon Jaune

RTS 2018


 CHINE

 


AFP


 


FRANCE 2

UNION AFRICAINE

 

 BURKINA FASO


 


 ETHIOPIE

 



JORDANIE

 la solution au "conflit israelo arabe " ? Quand les routes de Bagdad seront couvertes d'ombrages et jardins de Babylone fleuris, emplis d'oiseaux et de papillons ...





EUROPE DU SUD


Cow Boy dans la Creuse, en Bretagne ...







 Un ranch américain :

Chronofresh


facilite la vente directe ...


Rouge Alpilles : enfin de " vraies fraises " !













Des fraises au gout de fraise ... distribuées par certains grands magasins (certains Monoprix par exemple)

https://www.rougealpilles.com/

SARL Semabro Mas Brochu Route de Fontvieille, 13150 TARASCON - 09 67 08 26 34





Eric Pineau : éleveur : vente directe


www.ericpineau.fr
https://ericpineau.fr/la-ferme/actualites/



Mon fils, Antoine, et moi sommes éleveurs sur la commune du Voide dans le Maine et Loire. Nous livrons à domicile dans toute la France notre viande charolaise et la viande de producteurs partenaires à une clientèle de particuliers.
La viande de bœuf, de veau, de porc, d’agneau et de volailles est découpée, emballée sous vide et étiquetée par notre artisan boucher. Elle est livrée dans des colis réfrigérés par notre partenaire ChronoFresh, une fois par mois

Agriculture Bio : en Suisse en 1969, en 1971



ARCHIVES DE LA RTS



RTS  émission Horizons diffusée le 9 mars 1969

https://www.rts.ch/archives/tv/information/horizons/3435208-les-legumes-bio.html

Journaliste:Jacques Laedermann et Marie-Madeleine Brumagne

et le 4 novembre 1971

Journaliste:Jo Excoffier

M. Poffet expliquait : 





avec les interventions de Mme Schmitt, M.Demole, M.berner, M.Poffet et M; Bircher.

extrait : (https://www.youtube.com/watch?v=08UaKHZeTPs)

Après des années de gachis sanitaire et environnemental, le comble est atteint avec les maladies professionnelles des agriculteurs, tués par les produits chimiques, et le suicide des paysans, en Suisse aussi :

Voir l'émission de 2018 :
https://youtu.be/9zy3nXuKH2w

" C'est de l'esclavage en fait !"

Temps Présent

 20 juil. 2018

Le tabou est brisé : des paysans se suicident dans les campagnes suisses. Huit, rien que dans le Canton de Vaud en 2016. Leurs familles sortent du silence pour dénoncer des conditions de travail intenables. Le prix des denrées alimentaires s'effondre en même temps que les normes de production se durcissent. Pour s'adapter et rester compétitifs, les agriculteurs doivent accélérer la cadence et pour beaucoup, se surendetter. Un cercle vicieux qui ne fait qu'augmenter les situations de détresse.

Mon avis :

1 - Dans notre société, faute de mobilisation citoyenne forte, des dirigeants de grandes entreprises économiques, traitent des plus faibles comme des esclaves, par le biais d'un contrat contractuel taillé sur mesure pour imposer ces conditions de travail à des travailleurs faibles socialement

2 - Tuer la paysannerie européenne, c'est tuer la terre et sa mémoire, c'est comme tuer la Cathédrale Notre Dame de Paris, aller vers l'anéantissement

3 - La mentalité qui impose le suicide comme seule solution honorable doit être contestée radicalement, cette mentalité est précisément celle qui met le profit et la force avant la vie, avant les êtres humains, avant l'honneur du travail quel que soit ses capacités, ou la valeur humaine, même des plus faibles.

Une citadine à la ferme en Suisse






Le journaliste : Quels sont les grands avantages d'être femme de paysans ?
La paysanne :  D'être ensemble !  On travaille ensemble, on a nos peines ensemble, on a tout ensemble, les enfants sont toujours avec nous ...


La vie sans confort "moderne"

https://www.rts.ch/archives/tv/information/horizons/3435049-femmes-de-paysans.html

  • 5 novembre 1972

Tera, le modèle économique de demain



🌐 http://www.col-vert.org 🌐 http://www.tera.coop 🎥 https://www.romeopriam.com 🎥 http://samueltelot.wixsite.com/samuel... ➡️ https://www.helloasso.com/association...


Les moineaux de Paris



Moineau, photographié par Michel Cunha



Le Conseil de Paris au chevet des moineaux
27 septembre 2016


Depuis les années 1960, la ville des piafs a, de fait, vu fondre le nombre de « pierrots » Le nombre de couples est passé de plus de 40 000 à « entre 5 000 et 10 000 » en 2010, selon l’estimation des spécialistes de la Ligue de Protection des oiseaux (LPO). 

Un déclin alarmant dont les ornithologues du Muséum d’Histoire naturelle et de la LPO pointent les raisons depuis déjà longtemps, craignant qu’il soit désormais trop tard pour l’enrayer. 

Olivier Païkine, ornithologue à la LPO de Paris-Ile-de-France : " Si l’on réagit et que l’on fait le nécessaire pour que les moineaux puissent se nourrir et retrouver leur habitat, cela prendra du temps mais c’est possible ».







Parmi les causes de la disparition mentionnées par l'article cité ci dessous, il faut retenir le manque d'insectes non toxiques disponibles pour nourrir les oisillons de moineaux. Durant les premières semaines de leur vie, les oisillons de moineaux ont un besoin vital de protéines fournis par les insectes. 
Il faut donc trouver un moyen de mettre à la disposition des adultes des insectes non contaminés par des poisons.



Disparition des cavités pour les nids

La modernisation du milieu bâti rend la nidification difficile pour de nombreuses espèces, les anciennes bâtisses avec de nombreux recoins, failles et fissures ont diminué en ville pour laisser la place à des constructions plus gérables et faciles à entretenir, plus "lisses". 

Additifs dans l'essence sans plomb

Summers-Smith, a trouvé une corrélation entre le recul des effectifs de moineaux dans les grandes villes et l'apparition de l'essence sans plomb: les antidétonants ajoutés, l'alcool, l'éther et le benzène pourraient influencer négativement la présence d'insectes en ville qui sont indispensables pendant les premiers jours de la vie des jeunes Moineaux.


Comportement

Une autre étude de scientifiques écossais  étalée sur des années et menées sur 10'000 moineaux, indiquerait plutôt un problème comportemental. Les moineaux ne se prépareraient pas efficacement aux conditions hivernales, baisses de températures et raréfaction alimentaire. Au lieu de prendre du poids avant l'arrivée du froid, les moineaux maintiendraient leur forme afin de leur offrir une meilleure chance de fuite devant des prédateurs. Les pesées indiquent que le Moineau domestique n'augmente pas son poids de manière significative pendant l'automne.

Comment expliquer alors que cette raréfaction se produise maintenant, si ces comportements sont innés ? L'étude, réalisée par le BTO et les universités de Glasgow, St Andrews et Oxford, note aussi les changements du milieu, des villes plus propres, ainsi bien que l'affermage intensif qui réduit la quantité de grain renversé et de chaume d'hiver riche en graine, qui ont raréfié la quantité de nourriture disponible durant la saison froide. Ainsi, pour expliquer que le moineau a été plus affecté par ces changements que d'autres espèces, les chercheurs estiment que les moineaux auraient été programmés pour être plutôt mobiles que gras.


Raréfaction des insectes

Kate Vincent, de Montfort University, Leicester, semble discerner un lien entre le déclin de l'espèce et celui des nombreux insectes et autres invertébrés dont les poussins de moineau sont nourris

Dans leur première semaine, les poussins ont besoin de protéines animales sous la forme de petits vers, mouches, aphids et araignées, et comme de nombreuses autres espèces granivores, frugivores ou omnivores, les jeunes moineaux sont nourris presque exclusivement d'insectes, larves, etc. 

Sur trois ans, plus de 600 nichoirs ont été suivis à Leicester et environs de la ville. En été, un nombre considérable de poussins étaient morts de faim dans leur nid, en grande partie dans la seconde couvée de l'année. Autant de jeunes moineaux ne survivent pas à leur premier hiver. 

Chaque année l'espèce a besoin de deux ou trois couvées (de quatre poussins chacun) pour maintenir la population à niveau. Si la deuxième couvée échoue, la population commencera à décliner. 

Vincent a trouvé un taux de succès de 80% dans la première couvée, mais seulement un taux 65% dans la seconde. Bien que la recherche de Kate Vincent ne prouve pas spécifiquement que les insectes et autres invertébrés deviennent beaucoup plus rares en Grande-Bretagne en été, cela est suspecté par d'autres chercheurs.


Néonicotinoides

Enfin la piste la plus récente semble liée aux insecticides du type néonicotinoïdes (Thiaméthoxame, Clothianidine, imidaclopride, Acétamipride, Thiaclopride et Dinotéfurane et Nitempyrane interdits en France): 

ces derniers sont relativement récents, apparus dans les années 1990, et n'expliqueraient pas les 1ères observations du déclin. Ils sont désormais les plus utilisés dans l'agriculture. Surtout connus pour être une des causes probables du déclin des populations d'abeilles, leur effet sur les oiseaux pourrait être dévastateur. 

Selon une étude US, une seule graine de maïs ou de blé traitée pourrait provoquer la mort d'un passereau, avec une dose léthale de 41 mg/kg (soit 0,62 mg milligrammes ou 620 μ microgrammes pour un moineau de 15 g). Trois de ces produits sont interdits uniquement pour les cultures "attractives pour les abeilles" par l'UE, d'autres interdictions locales peuvent exister comme dans certaines villes aux USA.

Vu les déplacements que peuvent effectuer les moineaux en recherche de nourriture, allant picorer dans la campagne proche par exemple, cette piste semblerait alors une des plus sérieuse si le déclin de cette espèce s'avère confirmé.

Ici aussi l'effet de ces pesticides sur les insectes pourrait influencer indirectement les moineaux et autres oiseaux qui s'en nourrissent, surtout lors de la période de reproduction.

Chats

 Pour terminer, un danger qui touche tous les passereaux proches d'habitations, le chat ! Eh oui, les chats sont de plus en plus nombreux avec la population humaine qui augmente, même en ville un bonne partie d'entre-eux sortent, sans parler de ceux qui sont à la campagne, qui passent une bonne partie de la journée à chasser...









L'association belge Plumalia donne de précieux conseils pour accueillir les moineaux en ville.


Plumalia asbl - 141 Avenue de Mérode à 1330 Rixensart - +32 475 710 456 – 
Président : Bruno MARCHAL










Voici comment réaliser un nichoir double à Moineaux domestiques ou friquets, au départ d’une caisse en bois de six bouteilles de vin de 75cl.


La caisse sera séparée en deux par une cloison. 

Les deux trous de 32 à 35 mm de diamètre seront percés du côté le plus adéquat. 
Ici, ils ont été réalisés dans la grande face latérale. 

Une paroi sera ouvrante pour nettoyer le nichoir. 

Ce nettoyage ne devra être fait que tous les cinq ans, voire plus. En effet, les moineaux nichent de nombreuses années dans nos corniches sans nettoyage. 





Très important : Dans l’environnement des Moineaux domestiques, il faut du foin d’une longueur de minimum 20 cm. 

Cette matière première étant la base pour la construction du nid de l’espèce.

Si vous n’avez que de la pelouse trop bien coupée et entretenue dans vos environs immédiats, le Moineau ne pourra nicher pour cette raison. 

Il reste toutefois possible de placer dans un coin judicieusement choisi, un peu de foin pour lapin par exemple, pour compenser ce manque. 

Beaucoup mieux pour notre biodiversité, laissez un coin sauvage dans vos jardins... 

Deuxième point important : le Moineau domestique étant la parfaite illustration d’une espèce "commensale" (tirant profit de la présence de l’homme), il faudra le nourrir toute l’année impérativement.