Agriculture Bio : en Suisse en 1969, en 1971



ARCHIVES DE LA RTS



RTS  émission Horizons diffusée le 9 mars 1969

https://www.rts.ch/archives/tv/information/horizons/3435208-les-legumes-bio.html

Journaliste:Jacques Laedermann et Marie-Madeleine Brumagne

et le 4 novembre 1971

Journaliste:Jo Excoffier

M. Poffet expliquait : 





avec les interventions de Mme Schmitt, M.Demole, M.berner, M.Poffet et M; Bircher.

extrait : (https://www.youtube.com/watch?v=08UaKHZeTPs)

Après des années de gachis sanitaire et environnemental, le comble est atteint avec les maladies professionnelles des agriculteurs, tués par les produits chimiques, et le suicide des paysans, en Suisse aussi :

Voir l'émission de 2018 :
https://youtu.be/9zy3nXuKH2w

" C'est de l'esclavage en fait !"

Temps Présent

 20 juil. 2018

Le tabou est brisé : des paysans se suicident dans les campagnes suisses. Huit, rien que dans le Canton de Vaud en 2016. Leurs familles sortent du silence pour dénoncer des conditions de travail intenables. Le prix des denrées alimentaires s'effondre en même temps que les normes de production se durcissent. Pour s'adapter et rester compétitifs, les agriculteurs doivent accélérer la cadence et pour beaucoup, se surendetter. Un cercle vicieux qui ne fait qu'augmenter les situations de détresse.

Mon avis :

1 - Dans notre société, faute de mobilisation citoyenne forte, des dirigeants de grandes entreprises économiques, traitent des plus faibles comme des esclaves, par le biais d'un contrat contractuel taillé sur mesure pour imposer ces conditions de travail à des travailleurs faibles socialement

2 - Tuer la paysannerie européenne, c'est tuer la terre et sa mémoire, c'est comme tuer la Cathédrale Notre Dame de Paris, aller vers l'anéantissement

3 - La mentalité qui impose le suicide comme seule solution honorable doit être contestée radicalement, cette mentalité est précisément celle qui met le profit et la force avant la vie, avant les êtres humains, avant l'honneur du travail quel que soit ses capacités, ou la valeur humaine, même des plus faibles.

Une citadine à la ferme en Suisse






Le journaliste : Quels sont les grands avantages d'être femme de paysans ?
La paysanne :  D'être ensemble !  On travaille ensemble, on a nos peines ensemble, on a tout ensemble, les enfants sont toujours avec nous ...


La vie sans confort "moderne"

https://www.rts.ch/archives/tv/information/horizons/3435049-femmes-de-paysans.html

  • 5 novembre 1972

Tera, le modèle économique de demain



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Les moineaux de Paris



Moineau, photographié par Michel Cunha



Le Conseil de Paris au chevet des moineaux
27 septembre 2016


Depuis les années 1960, la ville des piafs a, de fait, vu fondre le nombre de « pierrots » Le nombre de couples est passé de plus de 40 000 à « entre 5 000 et 10 000 » en 2010, selon l’estimation des spécialistes de la Ligue de Protection des oiseaux (LPO). 

Un déclin alarmant dont les ornithologues du Muséum d’Histoire naturelle et de la LPO pointent les raisons depuis déjà longtemps, craignant qu’il soit désormais trop tard pour l’enrayer. 

Olivier Païkine, ornithologue à la LPO de Paris-Ile-de-France : " Si l’on réagit et que l’on fait le nécessaire pour que les moineaux puissent se nourrir et retrouver leur habitat, cela prendra du temps mais c’est possible ».







Parmi les causes de la disparition mentionnées par l'article cité ci dessous, il faut retenir le manque d'insectes non toxiques disponibles pour nourrir les oisillons de moineaux. Durant les premières semaines de leur vie, les oisillons de moineaux ont un besoin vital de protéines fournis par les insectes. 
Il faut donc trouver un moyen de mettre à la disposition des adultes des insectes non contaminés par des poisons.



Disparition des cavités pour les nids

La modernisation du milieu bâti rend la nidification difficile pour de nombreuses espèces, les anciennes bâtisses avec de nombreux recoins, failles et fissures ont diminué en ville pour laisser la place à des constructions plus gérables et faciles à entretenir, plus "lisses". 

Additifs dans l'essence sans plomb

Summers-Smith, a trouvé une corrélation entre le recul des effectifs de moineaux dans les grandes villes et l'apparition de l'essence sans plomb: les antidétonants ajoutés, l'alcool, l'éther et le benzène pourraient influencer négativement la présence d'insectes en ville qui sont indispensables pendant les premiers jours de la vie des jeunes Moineaux.


Comportement

Une autre étude de scientifiques écossais  étalée sur des années et menées sur 10'000 moineaux, indiquerait plutôt un problème comportemental. Les moineaux ne se prépareraient pas efficacement aux conditions hivernales, baisses de températures et raréfaction alimentaire. Au lieu de prendre du poids avant l'arrivée du froid, les moineaux maintiendraient leur forme afin de leur offrir une meilleure chance de fuite devant des prédateurs. Les pesées indiquent que le Moineau domestique n'augmente pas son poids de manière significative pendant l'automne.

Comment expliquer alors que cette raréfaction se produise maintenant, si ces comportements sont innés ? L'étude, réalisée par le BTO et les universités de Glasgow, St Andrews et Oxford, note aussi les changements du milieu, des villes plus propres, ainsi bien que l'affermage intensif qui réduit la quantité de grain renversé et de chaume d'hiver riche en graine, qui ont raréfié la quantité de nourriture disponible durant la saison froide. Ainsi, pour expliquer que le moineau a été plus affecté par ces changements que d'autres espèces, les chercheurs estiment que les moineaux auraient été programmés pour être plutôt mobiles que gras.


Raréfaction des insectes

Kate Vincent, de Montfort University, Leicester, semble discerner un lien entre le déclin de l'espèce et celui des nombreux insectes et autres invertébrés dont les poussins de moineau sont nourris

Dans leur première semaine, les poussins ont besoin de protéines animales sous la forme de petits vers, mouches, aphids et araignées, et comme de nombreuses autres espèces granivores, frugivores ou omnivores, les jeunes moineaux sont nourris presque exclusivement d'insectes, larves, etc. 

Sur trois ans, plus de 600 nichoirs ont été suivis à Leicester et environs de la ville. En été, un nombre considérable de poussins étaient morts de faim dans leur nid, en grande partie dans la seconde couvée de l'année. Autant de jeunes moineaux ne survivent pas à leur premier hiver. 

Chaque année l'espèce a besoin de deux ou trois couvées (de quatre poussins chacun) pour maintenir la population à niveau. Si la deuxième couvée échoue, la population commencera à décliner. 

Vincent a trouvé un taux de succès de 80% dans la première couvée, mais seulement un taux 65% dans la seconde. Bien que la recherche de Kate Vincent ne prouve pas spécifiquement que les insectes et autres invertébrés deviennent beaucoup plus rares en Grande-Bretagne en été, cela est suspecté par d'autres chercheurs.


Néonicotinoides

Enfin la piste la plus récente semble liée aux insecticides du type néonicotinoïdes (Thiaméthoxame, Clothianidine, imidaclopride, Acétamipride, Thiaclopride et Dinotéfurane et Nitempyrane interdits en France): 

ces derniers sont relativement récents, apparus dans les années 1990, et n'expliqueraient pas les 1ères observations du déclin. Ils sont désormais les plus utilisés dans l'agriculture. Surtout connus pour être une des causes probables du déclin des populations d'abeilles, leur effet sur les oiseaux pourrait être dévastateur. 

Selon une étude US, une seule graine de maïs ou de blé traitée pourrait provoquer la mort d'un passereau, avec une dose léthale de 41 mg/kg (soit 0,62 mg milligrammes ou 620 μ microgrammes pour un moineau de 15 g). Trois de ces produits sont interdits uniquement pour les cultures "attractives pour les abeilles" par l'UE, d'autres interdictions locales peuvent exister comme dans certaines villes aux USA.

Vu les déplacements que peuvent effectuer les moineaux en recherche de nourriture, allant picorer dans la campagne proche par exemple, cette piste semblerait alors une des plus sérieuse si le déclin de cette espèce s'avère confirmé.

Ici aussi l'effet de ces pesticides sur les insectes pourrait influencer indirectement les moineaux et autres oiseaux qui s'en nourrissent, surtout lors de la période de reproduction.

Chats

 Pour terminer, un danger qui touche tous les passereaux proches d'habitations, le chat ! Eh oui, les chats sont de plus en plus nombreux avec la population humaine qui augmente, même en ville un bonne partie d'entre-eux sortent, sans parler de ceux qui sont à la campagne, qui passent une bonne partie de la journée à chasser...









L'association belge Plumalia donne de précieux conseils pour accueillir les moineaux en ville.


Plumalia asbl - 141 Avenue de Mérode à 1330 Rixensart - +32 475 710 456 – 
Président : Bruno MARCHAL










Voici comment réaliser un nichoir double à Moineaux domestiques ou friquets, au départ d’une caisse en bois de six bouteilles de vin de 75cl.


La caisse sera séparée en deux par une cloison. 

Les deux trous de 32 à 35 mm de diamètre seront percés du côté le plus adéquat. 
Ici, ils ont été réalisés dans la grande face latérale. 

Une paroi sera ouvrante pour nettoyer le nichoir. 

Ce nettoyage ne devra être fait que tous les cinq ans, voire plus. En effet, les moineaux nichent de nombreuses années dans nos corniches sans nettoyage. 





Très important : Dans l’environnement des Moineaux domestiques, il faut du foin d’une longueur de minimum 20 cm. 

Cette matière première étant la base pour la construction du nid de l’espèce.

Si vous n’avez que de la pelouse trop bien coupée et entretenue dans vos environs immédiats, le Moineau ne pourra nicher pour cette raison. 

Il reste toutefois possible de placer dans un coin judicieusement choisi, un peu de foin pour lapin par exemple, pour compenser ce manque. 

Beaucoup mieux pour notre biodiversité, laissez un coin sauvage dans vos jardins... 

Deuxième point important : le Moineau domestique étant la parfaite illustration d’une espèce "commensale" (tirant profit de la présence de l’homme), il faudra le nourrir toute l’année impérativement. 


Not for sale - Not for surrogacy

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/02/01/comment-l-insee-va-integrer-le-trafic-de-drogue-dans-le-calcul-du-pib_5250216_4355770.html

Comment l’Insee a intégré le trafic de drogue dans le calcul du PIB

Après plusieurs années de débat, l’Insee a appliqué cette demande de l’institut statistique européen Eurostat, déjà appliquée dans d’autres pays.

Par Mathilde Damgé

Publié le 01 février 2018 Mis à jour le 23 août 2018

(...)
D'autres pays européens avaient déjà commencé en 2014 à adopter un nouveau calcul tenant compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à celle-ci, à la demande de l’office européen de statistique, Eurostat. 
(...)
La méthodologie, obtenue auprès de l’office européen, recommande d’aborder la prostitution sous l’angle de « l’offre » et de prendre en compte les « consommations intermédiaires », comme la location d’un appartement et l’achat de matériel. Concernant la drogue, Eurostat conseille de multiplier la quantité consommée par le prix moyen ayant cours dans la rue, tout en faisant jouer le paramètre du « ratio de pureté » des produits stupéfiants et des « coûts de transport et de stockage » des narcotrafiquants.
(...)
L’explication à l’origine de ce nouveau mode de calcul est que la contribution de chaque membre au budget européen dépend pour partie de son PIB. Or certains Etats membres (Pays-Bas, Suède…) ont, dans leur PIB, une part liée à la drogue et/ou à la prostitution. 
(...)
L’Insee avait, dans un premier temps (en 2014), accepté de donner une estimation des revenus issus du trafic de drogue dans le revenu national brut (RNB), destiné principalement à déterminer la contribution de la France au budget de l’Union européenne, mais pas dans le PIB, mesure comptable « sacrée », ou du moins qui fait référence dans le débat public. Son argument : le libre arbitre. « On voit bien que des consommateurs en situation de grande dépendance ne sont plus vraiment en mesure d’exercer leur libre arbitre (et donc, on peut arguer que les transactions ne se font pas vraiment par accord mutuel, ce qui est un critère essentiel pour l’Insee). » L’étape suivante a relevé d’un choix pragmatique : l’Insee reconnaît avoir fini par être « assez isolé au niveau européen sur cette position »… avant de se rallier à la majorité. « En même temps, le raisonnement [sur le libre arbitre] pourrait s’appliquer aussi à des substances (alcool, tabac, voire jeux de hasard) dont la consommation est légale et que l’on prend en compte depuis longtemps dans les comptes nationaux. » 

L’institut européen des statistiques avait également demandé aux Etats membres d’intégrer la prostitution dans leurs statistiques nationales, estimant qu’il s’agissait de transactions commerciales consenties librement. Ce dernier point fait débat en France : l’Insee a tranché en estimant que le consentement des prostituées n’était « probablement pas vérifié ». « Une volumineuse documentation montre que la prostitution de rue est ultra-majoritairement le fait de personnes mineures et/ou en situation irrégulière, sous la coupe de réseaux qui les obligent à se prostituer pour rembourser les passeurs. »
Mathilde Damgé

Le point de vue de Maya Surduts, présidente de la CADAC
" Pour  le droit des femmes de disposer de son corps, cela ne voulait pas dire pour les autres, vendre son corps, ça n'a jamais été ça ... le droit des femmes à avoir des enfants quand elles voulaient si elles voulaient, le droit à l'avortement, c'était cela qui posait problème "
" la GPA : maintenant tout le monde veut le droit à l'enfant, nous sommes contre le droit à l'enfant, parce que cela va contre le droit des enfants, c'est en opposition totale avec le droit des enfants "