Moineau, insectivore bio : espèce en voie de très forte réduction ...
L'épopée de Gilgamesh, roi d' Ourouk en Mésopotamie, site actuel de l'Etat islamique, son amitié avec le sauvage géant Enkidu, amené à la civilisation et à l'amitié par une femme envoyée par le roi. 2650 ans AvJc
Une économie pérenne, au service des êtres humains, nécessite à la fois :
- une transmission des savoirs, des agri/cultures,
- et une fraternité / sororité universelle.
La circulation frénétique à la poursuite des gadgets et sensations aboutit à une perte des connaissances et à une déperdition des liens entre les personnes, à l'oubli des savoirs nécessaires à la conservation des patrimoines physiques et culturels.
Un attachement totémique à des traditions et identités fait perdre de vue nos frères et soeurs humaines qu'elles ont pour objet de servir.
dans les deux cas, " les choses " démolissent la vie ...
( " Les Choses " de George Perec ...)
Marc 2
…
" Puis il leur dit: Le chabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le chabbat, de sorte que le Fils de l'homme est maître même du chabbat."
" L'argent, l'argent, l'argent, voilà l'horizon que les dirigeants de ce pays fixent à nos jeunes " Bastien Lachaud, Assemblée nationale, 24 juillet 2017 ( https://youtu.be/aT7fb6ieNyc )
Le luxe fournirait du travail aux pauvres ...
L'excuse donnée par les plus riches à leurs dépenses somptuaires ne tient pas.
Les ressources utilisées grâce au pouvoir monétaire : les matériaux, l'énergie et le temps consacrée au travail, pourraient l'être pour des fabrications et services plus importants pour les personnes.
Le luxe mobilise des ressources pour les plaisirs superflus des uns, au détriment de besoins criants des autres.
Combien de chateaux magnifiques pourraient être restaurés et utilisés pour loger les vieillards sans domicile ou isolés,
combien d'églises pour réunir les solitaires, au lieu de tomber en ruine,
combien de forêts débroussaillées, de terres rendues à la culture biologique,
avec les heures de travail et les matériaux destinés par quelques vaniteux à la fabrication de monstrueux yachts ou villas clinquantes, pour leur seul souci de prouver qu'ils sont capables de se les offrir ?
Certains de nos parlementaires ne savent même pas que le fast food auquels ils s'indignent de devoir recourir pour inviter leurs contacts, est cher pour bien des budgets familiaux en France ...
En 1965, René Dumont décrit le contrôle des naissances et le souci de nourrir la population en Chine par la " chasteté généralisée "et un " communisme d'austérité végétarienne."
car " il importe au plus haut point d'essayer de faire face à toutes nos responsabilités vis à vis de nos descendants. Donc de ne pas leur léguer une situation devenue à peu près impossible, volontairement ou même par négligence. "
Un tel programme parait impensable aux européens gâtés que nous sommes, mais est il raisonnable de mener aujourd'hui une autre politique, est il sérieusement possible d'agir autrement sans prendre des risques sanitaires significatifs : destruction des abeilles, perturbations endoctriniennes ... ?
N'ayant aucune compétence scientifique, je soulève seulement la question, au regard des débats actuels entre scientifiques ... qui apparemment sont loin d'avoir à leur disposition des données d'observation suffisantes pour se prononcer : écouter l'interview ci dessous.
Il existe
de nombreuses définitions pour décrire ce que sont les perturbateurs
endocriniens. Celle qu'a établie l'Organisation mondiale de la santé en 2002
est la plus acceptée : un perturbateur endocrinien est "une substance exogène ou un mélange qui altère
la/les fonction(s) du système endocrinien et, par voie de conséquence, cause un
effet délétère sur la santé d’un individu, sa descendance ou des
sous-populations".
Selon le produit considéré, ils vont :
·modifier la production naturelle de nos
hormones naturelles (œstrogènes, testostérone) en
interférant avec leurs mécanismes de synthèse, de transport, ou
d'excrétion ;
·mimer l'action de ces hormones en se
substituant à elles dans les mécanismes biologiques
qu'elles contrôlent ;
·empêcher l'action de ces hormones en
se fixant sur les récepteurs avec lesquels elles interagissent habituellement.
En découle
un certain nombre de conséquences
potentielles pour l'organisme, propres à chaque perturbateur
endocrinien : altération des fonctions de reproduction, malformation des
organes reproducteurs, développement de tumeurs au niveau des tissus
producteurs ou cibles des hormones (thyroïde, sein, testicules, prostate,
utérus…), perturbation du fonctionnement de la thyroïde, du développement du
système nerveux, modification du sex-ratio…
Aujourd'hui,
la définition du champ d'action des perturbateurs endocriniens tend à
s'élargir. Certains organes clés, qui ne sont pas considérés comme des glandes
endocrines à proprement parler, produisent des hormones qui apparaissent elles
aussi comme des cibles potentielles des perturbateurs endocriniens :
la leptine du
tissu adipeux qui intervient dans la régulation du métabolisme, l'IGF-1 produite par le
foie qui agit comme un facteur de croissance…
Air, eau, aliments… : les
sources d'exposition sont multiples
Il existe
une grande diversité parmi les perturbateurs endocriniens, et les sources de
contamination auxquelles hommes et animaux sont exposés sont également
nombreuses. En effet, ces composés peuvent être présents dans des produits manufacturés ou des aliments
d'origine végétale ou animale. Ils sont pour la plupart issus
de l'industrie
agro-chimique (pesticides, plastiques, pharmacie…) et de
leurs rejets. Beaucoup sont rémanents : ils persistent dans l'environnement de
longues années et peuvent être transférés d'un compartiment de l'environnement
à l'autre (sols, eau, air…) de longues années après qu'ils aient été produits.
Les hormones naturelles ou de synthèse constituent
une source importante de perturbateurs endocriniens : œstrogènes,
testostérone, progestérone... et les produits de synthèse mimant leurs effets
sont souvent utilisés en thérapeutique (contraception, substitution hormonale,
hormonothérapie). Elles entraînent un risque indirect en rejoignant les milieux
naturels, après avoir été excrétées dans les rejets humains ou animaux. Y sont
adjoints les phytoestrogènes naturellement
présents dans certaines plantes (soja, luzerne).
Un second
groupe de perturbateurs endocriniens, bien plus large, rassemble tous les produits chimiques et sous-produits industriels qui
peuvent interférer avec le système endocrinien de l'homme ou de l'animal. Il
comporte à l'heure actuelle plus d'un millier de produits, de nature chimique
variée. Parmi les plus fréquents, on peut citer:
·des produits de combustion comme les dioxines, les furanes, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)…
·des produits industriels ou domestiques comme :
- les phtalates, ou
le bisphénol A utilisés
dans les plastiques ;
- les parabènes,
conservateurs utilisés dans les cosmétiques ;
- les organochlorés (DDT, chlordécone…) utilisés dans
les phytosanitaires ;
- l'étain et
dérivés utilisés dans les solvants.
La recherche face à de nouveaux
paradigmes
L'étude
des perturbateurs endocriniens est aujourd'hui très importante pour la santé, mais aussi pour l'environnement.
Mais, cette recherche doit relever plusieurs défis, liés aux particularités de
ces substances. En effet, l’étude de la toxicité d'une molécule est
classiquement réalisée en exposant des cellules ou des tissus à des doses
croissantes de la molécule en question. Or, cette approche ne peut suffire
lorsqu’il s’agit des perturbateurs endocriniens, et ce pour plusieurs
raisons :
La
première se rapporte aux doses
d'exposition : l'exposition à une dose forte n'a pas le
même impact qu'une dose
faible à laquelle un individu est exposé de façon chronique.
Ainsi, si l'exposition à une dose unique d’un produit est sans risque pour
l'organisme, la répétition de cette exposition au cours du temps peut perturber
le système hormonal. Et le délai
d'apparition des effets délétères des perturbateurs endocriniens,
parfois prolongé, peut compliquer encore cette analyse.
La seconde
difficulté tient aux périodes
de vulnérabilité des êtres vivants face au risque toxique
: un organisme ne subit pas les mêmes effets lorsque le contact avec un
perturbateur endocrinien a lieu in
utero,
avant ou après la puberté.
L'effet transgénérationnel de certains d'entre
eux montre aussi que le risque sanitaire ne concerne pas uniquement la personne
qui est exposée, mais aussi sa descendance.
Enfin, l'effet cocktail des
perturbateurs endocriniens est complexe à mettre en évidence : il découle de
l'addition des effets délétères de plusieurs composés à faibles doses, qui
agissent sur les mêmes mécanismes biologiques. Ensemble, ils peuvent perturber
l'organisme sans que chacun, pris isolément, n'ait d'effet. Par ailleurs, il
peut y avoir des interactions entre perturbateurs endocriniens agissant par des
mécanismes différents.
A côté de
la spécificité liée aux substances incriminées, la complexité du système hormonal rend
la recherche encore plus complexe : en effet, les régulations
endocriniennes ne font pas intervenir une mais plusieurs hormones interagissant
entre elles. Il peut donc être particulièrement difficile de prédire l'ensemble
des conséquences biologiques d'un perturbateur endocrinien.
La monétisation, le cash, n'est pas la mesure unique de l'état de l'économie.
Reprenons depuis ce point de départ élémentaire.
Pour ne parler que des activités économiques touchant directement les personnes et leur corps.
Alexandre Soljenitsyne, rescapé des camps de Sibérie, observait l'absurdité des modes d'évaluations dominant en occident : par exemple, la consommation de nourriture est comptée comme un élément du PIB, puis la consommation de cures de régime l'est elle aussi ... Non sens.
Mais il y a pire. Des thèses économiques juridiques et fiscales invraisemblables sont défendues le plus sérieusement du monde.
La consommation de drogues abîmant le cerveau des adolescents, l'organisation ou l'achat de ce qui est improprement nommé travail du sexe, est et devrait, selon certains auteurs, être pleinement légalisé afin d'augmenter la base des impôts.
Les éléments ou données du corps humain devraient être brevetables, sont et devraient être monétisables. Les enfants, la mort sont et pourraient être objet de commerces.
Les choses " hors commerce " sont considérées comme matières et leur exploitation est comptée comme une activité économiques positive.
Tandis que l'atteinte aux choses devant rester " hors commerce " et bien public est ignorée afin d'éviter aux responsables des sorties monétaires pour réparer leurs dégâts ... jusqu'à ce qu'une source de financement de la réparation la rende attractive et rende soudainement "visible " les détériorations. Pourtant les atteintes étaient bel et bien mesurables depuis leur début.
Quelle est la différence entre bébé et poupée ...?
La comptabilité est trop souvent accusée d'être un critère imbécile et inhumain, parce qu'elle n'est pas utilisée convenablement.
La monétisation, le cash, n'est pas la mesure unique de l'état de l'économie.
Le choix des données à compter ne se limite pas aux facteurs de mouvements monétaires.
Tout peut être compté et recensé ....
L'économie se mesure aussi par la comptabilité du temps, la comptabilité des matières et matériaux, la comptabilité des phénomènes matériels, le recensements des êtres vivants et d'observations sur leur état physique ou autre ...
Jacques Richard, modèle CARE : l'humain et la nature aussi importants que le capital financier
https://youtu.be/N6fuX7YJUtA
Compta durable sur BFM Business 2015
Compta Durable
https://youtu.be/nTmwQILePEU
- Partager des informations sur l'approvisionnement en produits locaux en Ile de France. - Partager des informations sur les moyens de contribuer à une économie raisonnable, en général.
"L'opinion courante qui voudrait que les sociétés industrielles soient en train de se dématérialiser parce que la part des services augmente est un mythe ..." Jean-Marc Jancovici "Manicore.com"
Autonomie alimentaire
"Permettre à un territoire et à sa population d'être capable de se nourrir localement : une question d'ordre public" Stéphane Linou "Mangeonslocal.fr"