Apple et l'avancée du digital
La digitalisation est incontestablement ( me semble-t-il ) un progrès.
Le prix en terme de gaspillage, de non recyclage, d'ostentation, était il inévitable ?
Ce progrès est-il viable et maintenable, en fonction des ressources matérielles disponibles ? Pourra t -il s'adapter en trouvant d'autres "recettes" de production ( utilisation de nouveaux matériels, amélioration des recyclages et symbioses de production tel : utilisation de la chaleur produite par les ordinateurs ) ?
Sommes nous inévitablement entrés dans l'ère de Big Brother, de la surveillance généralisée alliée à la perte de mémoire, à la déréalisation, à cause de la numérisation ?
Banques Suisses et US
Secret, protection, spoliations, concurrence ...
Une histoire terrible
qui commence avec le souci de protéger les biens de personnes vivant dans des pays dictatoriaux et pire, et se poursuit en abus de pouvoir/faiblesse et instrumentalisations
Reportages et débats en Suisse
suite :
le point de vue de Norman Finkelstein :
suite :
Pr Didier Raoult : Infectiologie
Pour décider des mesures de santé publique, avec toutes leurs incidences humaines et financières :
Ajoutée le 23 avr. 2018
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Discordances entre réalité et recommandations en infectiologie
Thierry Souccar : Lait
Pour réfléchir à l'agriculture et à l'alimentation : l'exemple du lait
quand les études des scientifiques démentent les schémas propagées dans le public et parmi le personnel politique, et montrent pourquoi les décisions politiques et individuelles prises sur la base de ces schémas, sont nuisibles à grande échelle pour la santé
Interview partie un
Interview partie deux
J'ajoute :
L'industrialisation s'explique par l'ambition de sortir de pénuries. Difficile de dire "globalement" si cette crainte était justifiée ou pas.
Nous avons indubitablement plus d'aliments, en bon état de conservation, grâce à l'industrialisation, à la rapidité des transports énergivores et aux gaz de réfrigération producteurs d'effet de serre ... Avons nous pour autant une alimentation mieux adaptée à nos besoins ? Là est la question.
Des historiens estiment même que la période préhistorique était une période d'abondance alimentaire.
Le problème de cette industrialisation des produits, en raison de sa tendance monopolistique, est qu'elle se fait au détriment de paysans et maisons artisanales, dont les fromages " de terroirs " ont des qualités nutritionnelles et gastronomiques réelles
Exemple :
http://www.roquefort-carles.fr/fr/
UNE HISTOIRE DE FAMILLE...
La maison Carles est une affaire familiale fondée en 1927 par François Carles. Reprise par Jacques Carles en 1957, il est rejoint par sa fille Delphine en 1997. C’est dans un même esprit de continuité et avec la même passion pour son métier que Delphine Carles s’attache à produire artisanalement un roquefort d’exception dont le secret est gardé depuis trois générations.Déficit
Info BFM TV :
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/edito-eco-deficit-les-mauvais-comptes-du-gouvernement-1185724.html
France : endettement et déficit
Info RT FRANCE :
https://francais.rt.com/economie/65669-beaucoup-plus-fort-que-maastricht-dette-russie
Russie : déficit zéro
FUGEA - Fédération Unie de Groupements d'Eleveurs et d'Agriculteurs : L'élevage caprin en autonomie fourragère
Economie raisonnable, économie patrimoniale
Une économie raisonnable et
responsable consiste à penser l’utilisation des sources de la manière la plus
économe et parcimonieuse, à prévoir les moyens de leur conservation, les conditions
nécessaires à la meilleure efficacité des biens fabriqués, à leur impact sur le
cadre environnant, actuel et futur.
La notion de patrimoine, de biens à
conserver dans la durée, à transmettre est capitale dans une telle économie.
Le cadre d’un capitalisme libéral
raisonnable, encadré par des lois efficaces permettant un contrôle des tentatives
d’hégémonies des puissances économiques contre les pouvoirs politiques, peut
permettre une économie raisonnable.
Le cadre d’une économie étatique
non terroriste, permettant une vraie réflexion, libre, sur les nécessités
humaines et économiques, peut également engendrer une économie raisonnable et
responsable.
Quel que soit le cadre en réalité,
sans éthique personnelle, sans COURAGE et mobilisation des citoyens, de chacun
et chacune, la corruption et la dévastation l’emporteront toujours.
Au contraire, avec la mobilisation
et la réflexion de toutes et tous, les travaux les plus ambitieux peuvent être
menés.
L’économie que j’appellerais « de
l’immédiat » au contraire, consiste à ne penser l’économie qu’à travers
les profits immédiats possibles et aux moyens de se les approprier. Elle raisonne
en termes de « ligne de résultat » et de « valeur de marché »
ou d’actualisation des flux de recettes à court terme, et … après moi le
déluge. Elle est clairement une économie de prédateurs et de bandits.
Les idées de prétendus "modernes" actuels, qui trouvent éthiques de combattre toute propriété en la qualifiant de rente ne sont qu’une pensée de bandits qui partent avec la caisse.
Une rente est l’encaissement du prix
de la vente de biens épuisables non renouvelables, une rente est l’encaissement
de revenus attribués sans contrepartie de travail ni passé ni actuel.
Mais la propriété des biens
physiques, matériels, à fortiori fonciers, n'a rien d'une rente car elle
implique des SOINS, des travaux, une organisation, un SAVOIR, une épargne faite
pour effectuer ces soins, sans lesquels le patrimoine tombe en ruine, et se
détruit jusqu'aux sols, sous sols et nappes phréatiques etc.
Cette économie des
"modernes" qui aujourd'hui crient haro sur les biens fonciers, et
veulent la libre circulation des biens agricoles, est une pure escroquerie
contre les générations futures et contre la santé à venir des générations
présentes.
C’est cette mentalité qui aboutit aux
catastrophes irréparables que sont les ruines de bâtiments du moyen-âge, à l’incendie
de Notre-Dame, qui n’avait aucune raison de survenir si les soins normaux
avaient été donnés à ce monument.
coulée de boue en Californie par défaut de végétation
La dimension financière des " interruptions de vie ou de grossesse "
Lorsque l'on sait que la majorité des IVG sont motivées par des raisons économiques et non psychologiques,
lorsque l'on sait que la majeure partie des coûts médicaux sont ceux de la fin de vie,
on ne peut que s'interroger sur la dimension financière des apologies de la liberté de choisir ou de consentir aux décisions de ces "interruptions de vie ou de grossesse".
Notre société ne devrait elle pas être avant tout être maternelle, protectrice de la vie, soucieuse de la vie, soucieuse de protéger le premier asile de nos vies : nos corps ?
Je ne crois pas du tout à la nécessité logique d'un refus de reconnaissance d'un droit à la vie pour assurer la reconnaissance d'un droit à l'intégrité du corps ou à disposer de son propre corps.
Le droit des femmes et des adultes de disposer de leur propre corps et de leur propre vie me paraissent suffire à justifier de la reconnaissance de ces droits sur soi même.
Par contre pour faire sauter le verrou qui dans notre société protège la vie des êtres humains nés contre les appétits économiques, l'arrêt de l'aide physique apportée à un homme qui respire, dort et se réveille naturellement, est un franchissement symbolique qui peut s'avérer capital.
Je ne ressens nul besoin de tuer Vincent Lambert pour protéger le droit des femmes à l'avortement ou le droit de se suicider avec l'accompagnement de proches ou de médecins.
Mais il me semble évident qu'il faut absolument qu'il meure pour que l'on puisse éliminer désormais tranquillement, sous "sédation intellectuelle", sous paralysie des réflexes affectifs humains élémentaires, les bouches inutiles.
Quand notre société aura accepté qu'un homme dont on ne sait rien de l'état d'esprit actuel, quasiment rien des joies et souffrances et sentiments actuels, qui vit en état de conscience et de communications, aussi réduites soient elles et sans avoir à supporter de souffrances physiques, soit délibérément entraîné vers la mort, alors un pas décisif sera probablement franchi vers la normalisation de l'élimination des personnes dont d'autres estiment que leur vie ne "vaut pas".
Les personnes âgées ou handicapées ne sont pas un marché solvable pour les grandes firmes, elles ne sont non non plus, de même que la mise au monde des cadets des familles relativement aisées, un investissement valorisant dans une société où le développement de soi et de ses performances est le culte le plus développé, culte lié à celui de la rentabilité, preuve de la performance individuelle.
La performance matérielle, l'accumulation matérielle, l'emportent donc en valeur sur la vie des êtres, la valeur reconnue comme économique car tangible, sur la valeur immatérielle du lien gratuit, du lien pour lui même, entre les vivants.
Vincent Lambert est d'abord pour lui-même, d'abord un cas particulier dont nous, public, ne savons que fort peu.
Selon les termes d'une médecin de soins palliatifs, les cas tels que ceux de cet homme, ramené d'entre les morts par un usage imprudent ou lui aussi mal pensé de la réanimation, sont de l'ordre de l'"impensable".
Mais symboliquement, sa vie ou sa mort cette semaine, et ce que nous en aurons "pensé", réfléchi, pour décider collectivement, puisque telle est aujourd'hui la réalité de notre responsabilité collective dans les décisions de la Justice sur son sort, sont aussi probablement un fait historique très important pour le dessin de l'avenir de notre civilisation.
Nb : j'emprunte le terme d' "interruption de vie" au vocabulaire des années 30 désignant l'euthanasie des handicapés.
Agnès Roukline
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